Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Le Français, une langue Algérienne !

Publié par The Algerian Speaker sur 20 Mai 2015, 13:04pm

Catégories : #CHI IDDAHAKK ou CHI IBBEKKI

Sommes nous seulement capables de sauvegarder un butin de guerre ?
Sommes nous seulement capables de sauvegarder un butin de guerre ?

Qui peut affirmer que la langue française est étrangère aux mœurs linguistiques algériennes ?

Kateb Yacine, un des plus illustre écrivain algérien, avait rétorqué à ceux qui lui reprochaient d'écrire en français : "La langue française est un butin de guerre". C'est une langue, parlée seule ou mélangée au kabyle ou à l'arabe populaire, qui a ses lettres de noblesse dans ce pays qu'une certaine idéologie, par haine, par hypocrisie, par vengeance, qualifie de langue étrangère pour la stigmatiser et lui le statut qui devrait lui revenir, de droit, c'est-à-dire par logique historique, géographique, linguistique, scientifique, économique et migratoire. A l'université, elle est la seule langue dans laquelle sont enseignées les sciences: architecture, médecine, mécanique, électricité, agronomie, construction, biologie..... A l'usine, dans l'armée, dans les chantiers, dans les laboratoires, elle est langue de travail, d'échange, de recherche, de réflexion. Qui peut nier, y compris parmi les opposants les plus virulents à l'enseignement du français, qui peut nier donc que le président de la république, les ministres, les cadres de l'Etat, les militaires, les policiers sont très à l'aise en s'exprimant dans cette langue de Molière. Tout ce monde, au sommet de la république, a recours, dans leurs discours ou dans leurs échanges, au français pour vaincre un lapsus, une incompréhension, pour mieux expliquer une idée, ou en butant sur une formulation en arabe. C'est donc par besoin communicatif et relationnel que l'usage de la langue française intervient et trouve tout intérêt et son utilité. L'usage de la langue française, que des clans dans le pouvoir combattent, pour des raisons politiciennes, idéologiques et démagogiques, sauve, répare et corrige l'incurie gouvernementale, en matière de langue. La langue française, n'en déplaise aux islamo-baathistes, est une réalité algérienne, elle est quotidienne, parlée et nullement rejetée comme tendent à nous convaincre les tenants d'une idéologie obscurantiste. Il serait plus que temps de lui accorder sa place, toute sa place à l'école, au collège, au lycée, dans les administrations. Au fait, pourquoi ne pas lui accorder le statut de langue nationale? Ne l'est-elle pas ? N'avons-nous pas besoin d'elle quotidiennement, pour étudier, pour travailler, pour nos recherches, pour nos échanges. Ne sommes-nous pas si nombreux, pour dire le contraire, à demander des visas pour la France, pour des besoins d'études, économiques, familiaux, touristiques....? Eh oui, ceux qui ont un pied à Paris, un autre à Alger, sont d'abord dans les hautes sphères de la hiérarchie politique et sont les premiers à nous dire que la langue française est celle du colon, donc, nous assènent-ils, il faut la combattre! Quelle haine bête et méchante! Quel égoïsme! Quelle hypocrisie! Et quelle volonté de maintenir le peuple dans l'arrière-boutique de l'inculture! Cacher une réalité, refuser pour le plaisir de le faire, nuirait encore davantage à ce pays, à la nation, au peuple, à la jeunesse, à l'école! La presse francophone se vend si bien pour que l'obscurantisme arrête sa course à nous séparer du savoir, de l'ouverture, de l'universalité. Un indice révélateur.

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S
La langue Française demeure le parler quotidien de l'élite intellectuelle Algérienne. Plus fort encore les officiels de l'état usite de cette langue dans leurs réunions, discours et même les déclarations à la presse se font dans la langue de Molière, le plus normalement du monde.<br /> Ce qui démontre l'échec cuisant des ténors de l'arabisation totale et immédiate, préconisée dans les années soixante par Boumediène " l'arabe".<br /> En conclusion, la nature reprends son cours, l'Algérien parle dans sa langue maternelle: "dardja", le Kabyle, le Chaoui, le Mozabite, le Targui et naturellement la langue Française. L'Arabe classique demeure l'apanage d'une sphère restreinte, représentant le courant Baâthiste et le discours religieux.<br /> Dans ce contexte, nombreux sont les Algériens qui à l'entente de l'Arabe classique, demandent la traduction en dialectal ou en langue Française; à l'effet de comprendre. Cela se passe de tout commentaire.
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